Carnet de route

Rencontre avec « Jean-Michel à-peu-près »

Le 29/07/2014 par Sebastien Rondeau

En avant les topos, Michel, Nico et moi partons à l’aventure dans l’Ossau.

Au programme, préparé par notre Nico, le samedi les flammes de pierre (D) et le dimanche la Sud Est classique (TD). Jusque-là tout va bien !

Samedi matin donc, départ matinal du parking vers le refuge de Pombie, arrêt photos (merci pour tes photos Michel), pose du matos de bivouac (merci nico pour mon piolet !) et on attaque la marche d’approche pour les flammes de pierre, itinéraire pas facile à trouver, putain de roue de vélo…

Nico à l’attaque, les longueurs s’enchainent, l’itinéraire de la voie n’est pas forcément évident à trouver, on hésite un peu (Nico dans la L4 : « par la vire à gauche, c’est pas possible y’a des grosses touffes de lichens, on va prendre à droite, après 3m, euh bah finalement on va prendre les touffes, je repars à gauche). Mais ça fait partis du jeu, on le savait qu’il lui manquait son stage carto (on ne verra jamais le pic méchant !). Nico alias Jean-Michel à-peu-près est né !

Arrivé au sommet après 6 heures d’efforts, nous sommes au petit pic, le temps se gâte un peu. Il faut prendre une décision, aller au grand pic ou descendre le petit pic par la VN de l’arête de Peyreget. On commence à lire le topo de cette dernière, désescalade sur 20 m face Nord et rappel de 40m face Sud, et suivre les cairns, …

OK mais on a juste un brin de 50m. Bon on prend la 1ère solution mais part où passe-t-on ? (« Oh ça doit être à peu-près vers là ! », Merci Jean-Michel) 1h30 après, on arrive au sommet du grand pic d’Ossau, descente par la VN, les rappels dans les cheminées, arrivés au refuge vers 19h00, fatigués mais contents !

Un constat cependant sur cette journée, je suis dans mon niveau mais faut pas aller plus haut ! Ça tombe bien demain on veut faire la Sud Est en TD !

Réfléchissant sur une autre course pendant le repas, entouré d’un guide d’Argelès, et de grimpeurs expérimentés, nous voilà parti pour éplucher tous les topos dispos au refuge. Les voies sont toutes plus belles les unes que les autres (voie Mailly, le doigt de Pombie, …) et toujours avec le récit les accompagnants ; « Oh celle-là il faut absolument la faire, la longueur passe super bien en 6a mais tu n’as que 2 pitons sur 30m ! Ou alors « oh il y a juste un petit passage en 6a un peu expo mais tu verras la longueur est tellement belle » A ça c’est sur j’aurais eu le temps de la voir la longueur !

Et après une dernière voie possible expliquée par Remy Thivel, la face Nord par la fourche, qui contourne le grand pic par la brèche des autrichiens mais qui n’est pas la vraie brèche des autrichiens contrairement à ce qu’indique la carte IGN, c’est une course facile mais en face Nord et un peu paumatoire. Peu de temps après le guide d’Argelès nous dit de ne surtout pas la faire ! Bref on est revenu au point de départ, mon Jean-Michel est devenu blanc au fur et à mesure qu’il entendait les petits conseils de ses camarades « Bon là, il faudra que tu t’engages sérieux pendant 2 ou 3 longueurs puis après c’est plus cool, enfin tu seras toujours dans du V+ ! »

Le lendemain, finalement, Jean-Michel nous emmène faire le contrefort oriental du grand pic, il connait le topo, de toute façon on en n’a pas !

Arrivés devant la face, « bon Jean-Michel c’est par où l’attaque ? » « Ben heu, je m’en souviens plus trop bien mais ça doit être la ! » Ok merci Jean-Michel. Je pars en tête pour la première fois et je la ferai presque toute en tête : quelle sensation ! Et toujours mon p’tit Jean-Michel avec ses phrases assassines, « Bon là je crois qu’il faut que tu prennes à droite puis que tu reviennes à gauche et après, …. Ou alors c’est tout droit ! » Ok re-merci !

Enfin, nous sommes arrivés à cette fameuse croix de fer, les bisous, les photos, on redescend par la VN avec ses cheminées et « gaffes aux pierres les gars ! » dixit Jean-Michel. Après la 2ème cheminée, Michel joue aux déménageurs de l’extrême et envoit une grosse pierre dans notre direction mais Jean-Michel et les pierres c’est une grande histoire d’amour (Cf.la fête de la fissure) et il se la prend en plein dans la jambe ! Plus de peur que de mal mais on a eu chaud cette fois-ci !

Pas le temps de trainer pendant qu’on encore chaud, on arrive au refuge, on trinque avec Philippe Bourdon (ce gars-là, je l’ai déjà vu quelque part) et on rentre à la maison, sniff, …

 

Merci à Michel pour son soutien et ses conseils (la petite cordelette pour le sac à dos) et un grand merci à Jean-Michel à-peu-près alias mon Nico pour cette sortie, J’en redemande !!!!







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