Carnet de route

Un randonneur chez les alpinistes !

Le 28/10/2015 par Dominique Lacombe

Quand Wiwi m’a téléphoné pour me dire qu’il y avait un désistement dans la troupe prévue pour aller visiter les grottes glacées du Marboré, et qu’étant premier sur la liste d’attente, il me proposait cette place, je n’ai pas réfléchi très longtemps. J’ai tout de suite dit « oui ».

 

Après il a fallu que j’explique à mes copains musiciens qu’ils devraient faire sans moi ce samedi, et j’ai commencé à réfléchir au truc…

 

De la spéléo, j’en avais déjà fait il y a plusieurs années, de l’alpinisme, un peu dans des endroits assez faciles, mais de la spéléo-alpine, jamais.

 

Alors psychologiquement je me suis préparé à participer à cette sortie pleine de promesses, avec des jeunes.

 

Ah oui, parce que le détail que je n’avais pas au départ, c’est que je devais partir avec des jeunes…

 

A part le tout nouveau quinqua, ils ont tous moins de 45 ans !

 

Dans les faits, en plus d’être l’ainé j’ai aussi été le boulet.

 

Car pour les suivre, j’ai été obligé de me bouger un peu l’arrière train.

 

Mais le résultat en valait la peine.

 

Après, pour faire encore la comparaison avec les randonneurs, on ne peut pas dire qu’ils soient très précis dans l’organisation : les cartes sont facultatives, et les programmes un peu à la demande…

 

Et le matos, imaginez qu’il a fallu que ce soit moi, un petit randonneur qui fournisse une corde !

 

Au casse-croute du midi, pas un goulot (ni rouge, ni Cognac)… Le soir au refuge de Sarradets, heureusement que Fanfanouille (l’autre quinqua) avait du Pineau, parce que le traditionnel pichet de rouge des randonneurs est resté bien calé à la cuisine…

 

Mais ce n’était évidemment pas ce qui importait, les objectifs de visiter les grottes des Isards, et la grotte Casteret ont été atteints. L’ascension du Casque par la cheminée souterraine aussi.

 

Quand à celui du dimanche, il était assez clair au départ, puis il a évolué, pour finalement ne pas être atteint.

 

Pas grave, l’essentiel était ailleurs : Une sacré bonne rando avec des découvertes sensationnelles, des grottes glacées fascinantes, un 3000 de plus, une bande de joyeux drilles qui laisse espérer un bel avenir au CAF de l’Angoumois, une passion commune pour la montagne, et des organisateurs super cool, il ne manquait rien.

 

Ah si, il manquait une carte IGN pour trouver la vire d’Escuzana… Ha Ha Ha !

 

J’allais oublier un dernier détail : A essayer de les suivre, j’ai perdu… près de 2 kilos 

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