Carnet de route

Tracuit se prononce trré...cuit en patois suisse
Le 11/04/2016 par Lionel FERRE
Pas de Balustine rayée au sommet du Bishorn ...
Si vous croisez l'un des membres éminents de cette joyeuse aventure il vous contera par le détail cette histoire de balustine rayée et vous pourrez rentrer ainsi dans le secret ...
Tout commence par une belle organisation et avec Laurent ça nous a bien occcupé : trouver un logement, une cammionnette, de joyeux camarades (Dominique, Jean, Christophe, Jérome T, William, Nicolas et Jérémy) et surtout de la neige fraiche, pas de la neige importée de Chine non non non de la neige toute fraiche (production locale par les petites féées et les petits lutins suisses ).
Par contre on parle et on vante toujours la précision, l'exactitude suisse et autant vous dire qu'on va devoir faire des réclamations.
En effet, on avait dit 21h pour le décor de rêve et sur ce premier point on a été satisfait mais pas sur la route "non d'un petit bonhomme de neige", Il a fallu mettre les chaines à notre fier destrier allememand (un beau char Opel BITURBO s'il vous plait pas une zouille FOrd comme la dernière fois à l'Aneto).
Et on ne sait pas si c'est la fougue du char ou du pilote chevronné mais on a cassé une chaine ... Et hopla bricolage, manoeuvress (là aussi il y a des détails à raconter sous le manteau) mais on arrive à destination ... Bon pour le reste les fées et les lutins ont été au point : soleil, pas de vent, neige ...
Très bien, on s'endort dans notre beau gite Alpina à Zinal (une bonne adresse, vous pourrez aussi demander la différence entre l'enfer et le paradis selon certains).
On se réveille, retrouve nos trois camarades Chrisséric, Marie et David et hopla à l'assaut de la grosse colline.
Ca n'a pas été si simple après les soucis avec l'auto on a du bricoler aussi un peu pour monter, deux de nos fiers destriers charentais ont eu de grosses faiblesses mais bon on est tous arrivé très CUITS pour manger à l'heure, 1650m plus haut, à la cabane TRACUIT 3250m (hihi la cabane un vrai chateau dans les nuages). (Vous avez compris au moins un jeu de mots)
Le dimanche à l'heure où les plus courageux vont à la messe nous étions en haut du Bishorn tout sourire. Une belle descente dans une neige un peu dessinée mais fraîche et abondante a ravi tous ces skieurs de plus en plus hardis et talentueux.
Retour à la cabane pour une sieste et une deuxième soirée au chateau très calme et retour en Charente.