Carnet de route

Domi avant de partir il faudra s'échauffer les genoux
Le 25/04/2022 par Ferré Lionel
7h30 du matin assis autour d'une belle table en bois massif devant un thé, café laté ou solo, dans ce beau refuge digne des avaentures de Tintin au Tibet, presque seuls dans la salle à manger où un calme monastique est à peine trahi par le bruit d'un ou deux couteaux sur un beau morceau de pain maison, Laurent apostrophe Dominique :" Domi. Avant de partir il faudra s'échauffer les genoux".
Quatre jours plus tôt les 7 mercenaires charentais s'entassent dans un minibus Ford pour traverser la France et se retrouver en Italie au pied des Dolomites et du massif de l'Adamello, deux roux, deux gris, un gars aux cheveux très très courts et un brun foncé (Domi, Pierre, Nico, Laurent, Lionel et Fabien).
Dimanche matin, après un petit déjeuner gargantuesque, téléportés à 3000m en haut de la station de Ponte di Legno,on descend une belle face sud (une descente technique entre slalom de rochers et skis sur le dos), pour arriver au refuge Mandrone à 2450m, en début d'apèrs midi avec sa magnifique salle à manger et sa baie vitrée ouverte sur le glacier. Ceux qui n'étaient pas adeptes du Rami s'y sont mis et de longues parties jusqu'à 6 participants ont égayé les fins d'après-midi, rafraichies uniquement à l'eau pétillante (de vrais moines).
Le lundi, départ pour le refuge Lobia Alta Adamello 3050m près de 8km de balade ; le glacier est bouché mais il faut bien ouvrir les yeux, un très gros trou attend les étourdis juste à l'aplomb du refuge au passage de la rimée.
Le mardi, "Domi avant de partir il ..........". On s'équipe et on en prend plein les mirettes, une sacrée belle promenade d'environ 16km pour aller traverser l'énorme glacier de l'Adamello et chatouiller son sommet ; au retour quelques exercices de mouflage et de cramponnage finissent d'épuiser les plus courageux. Et quelques parties de Rami à l'eau pétillantes toujours.
Mercredi, on quitte l'adorable famille qui tient le refuge de l'Adamello et on continue de visiter le coin avant de redescendre au refuge Mandrone dans le brouillard avec pour boucler l'après midi, du Rami et un exercice de recherche DVA. Le soir, seuls clients au refuge, la cuisinière (la "Mama") nous a confectionné un repas digne d'Astérix et Obélix. Les deux refuges sont approvisionés par un systeme de panier téléphérique.....
Jeudi matin retour à la civilasation, on prend la direction Breuil Cervinia au pied du Cervin où le vendredi on passe 5 heures à se forcer à produire de belles flexions extentions et de beaux virages bien ronds ( c'est bon pour le gainage) sur les pentes de la magnifique station.
Faute de cartes pour jouer au Rami, on rentre en Charente le sourire jusqu'aux oreilles.